L'exposé se poursuit avec des interférences
un peu plus complexes - en superposant ces dessins par deux ou par trois - pour
observer s' ils fonctionnent visuellement en créant une ondulation ambiguë de
l' espace ou s' ils restent figés comme simple motif ou s' ils oscillent entre
des motifs à deux dimensions ou des volumes à trois dimensions ou plus - perçus
comme espace, sous l'action d'une plus grande familiarité. Les connaître devrait
entraîner les yeux à percevoir ces possibilités clignotantes. Ces superpositions
sont infinies, toutefois ici, quelques exemples fonctionnent et d'autres pas.
'En superposant les feuilles de papier contre la lumière, cherchez les interférences
entre de tels systèmes et des systèmes parallèles, divergents, rectilignes ou
courbes comme dans le chapitre 'Interventions sur les Formes.'
Fig.122. Ondes régulières sinusoïdales superposées à des courbes concaves se glissent les unes dans les autres en créant un espace mouvant.
Fig.123. Avec déplacement dans les trois dimensions: des ondes cycloîdes superposées verticalement et horizontalement conservent la propriété de se gonfler ou de devenir concaves tandis que l'intersection de lignes convexes les soulèvent en des sommets et des creux, facilement reconnaissables. L'oeil se déplace et papillote entre plusieurs possibilités, essayant toujours de voir plus.
Fig.124. Des séries d'ondes sinusoïdales entravées par deux systèmes divergents, donnent une sensation ébauchée de vagues tendant à s'échapper dans deux directions - vers deux attractions opposées. L'eau devrait couler précisément dans deux directions. Un contraste naît ici, entre le rectiligne et le curviligne.
Fig.125. Des ondes sinusoïdales flottent gracieusement parmi des courbes convexes et concaves. (les courbes convexes et concaves peuvent s'additionner d' une courbe tordue vers le bas à droite.) Elles sont suspendues les unes à l'intérieur des autres. Ce choix dépend des champs curvilignes qui autorisent le mouvement dans trois directions.
Fig.126. (Comparez avec la fig.125. quand les courbes tordues jaillissent de la conjonction entre les courbes convexes et les courbes concaves.) Des ondes sinusoïdales montent en diagonale en flottant à l'intérieur des interférences entre des courbes convexes descendantes (selon une direction naturelle) vers le bas à droite et des courbes en arc de cercle, oscillent ensembles en permettant à l'oeil, de se déplacer librement.
'---Poursuivez l'expérience avec deux
systèmes curvilignes différents comme un système sigmoïde superposé à un ensemble de
courbes en arc de cercle.'
.C. Cet ensemble de lignes curvilignes oscillantes, superposé à un ensemble de courbes en arc de cercles, dessiné par ordinateur, engendre des vibrations spectaculaires et une grande ambiguïté de mouvement. Selon la manière dont on se concentre sur les ondes ou sur les courbes en arc de cercle, les rectangles déformés palpitent vers l'intérieur et vers l'extérieur en partant du convexe vers le concave et ainsi de suite. Cela évoque l'instabilité des rectangles doubles classiques que l'on peut percevoir en relief ou en creux mais pas en transition. Ces illustrations dessinées par ordinateur peuvent provoquer des migraines, suite à leurs oscillations entre concavité et convexité.