'On découpe des pochoirs de courbes différentes comme une onde régulière sinusoïdale,---/'
Fig.104. Une série d'ondes régulières sinusoïdales dessinées à main levée, crée un motif ondoyant qui, si on est attentif, semble osciller aussi en trois dimensions.
'---/des ondes courbes d'amplitude décroissante,---/'
Fig.105. Un ensemble d'ondes parallèles d'amplitude rapidement décroissante, oscille dans deux dimensions et avec une attention soutenue, dans trois dimensions aussi où l'on remarque des cavités et des protubérances.
'---/des ondes courbes de fréquence décroissante,---/'
Fig.106. Des ondes de fréquence décroissante oscillent dans deux dimensions mais aussi dans la troisième dimension avec la faculté de se concentrer sur leurs mouvements internes et externes. Ceci suppose même une force venant de la gauche.
Fig.107. Des ondes d'amplitude décroissante hors phase, noircies alternativement, créent une torsion concrète produisant un volume solide ainsi qu'un motif.
Fig 108. Des ondes hors phase illustrent l' amplitude décroissante vers la gauche tandis que la fréquence décroît vers la droite. Le remplissage en quinconce engendre à la fois un effet de torsion et de complexes oscillations externes ou internes avec, à certains endroits, un motif stable.
Fig.109. Des lignes cycloîdes sont des courbes tracées par un point situé sur le rayon d'un cercle alors que ce cercle roule le long d'une ligne droite. Celles-ci semblent osciller tout simplement avec un rythme défini.
Fig.110. Une ligne trochoïde engendrée par un point dans une courbe qui roule le long d'une autre, est exposée ici alors qu'elle roule à l'intérieur d'un cercle extérieur.
Fig.111. Une ligne trochoïde hexagonale exécutée avec un compas à l'intérieur d'une série de cercles convergents (eux-même non dessinés mais indiqués) explique une instabilité en trois dimensions, oscillant en avant et en arrière.
Fig.112. Quand les lignes trochoïdes sont dessinées librement à la main, cette oscillation s'en trouve beaucoup renforcée, les trochoïdes semblant émerger en trois dimensions hors de leur base ou plonger vers l'intérieur. Le dessin à main levée capte et amplifie ce mouvement géométrique.
On examine des motifs interférents. La
manière dont ils réagissent quand ils sont superposés dans des séries d'ondes
horizontales au-dessus de séries d'ondes verticales ainsi que dans des transformations
rotatives - fait l'objet d'une étude et il se trouve qu'elle donne de surprenants
résultats - cohérence et insubordination à la fois.
'A l'aide de ces pochoirs, on couvre des feuilles de papier, en utilisant une règle
systématique comme la répétition verticale-horizontale---/',
Fig.113. Des séries d'ondes sinusoïdales parallèles - verticales et horizontales - créent un champ oscillant qui vibre de manière cohérente.
Fig.114. Des ensembles d'ondes parallèles d'amplitude décroissante dans les directions verticales et horizontales, créent une situation paradoxale: alors qu'elles oscillent en formant un champ cohérent dans le coin en bas à droite, au fur et à mesure qu'elles s'approchent du coin en haut à gauche, cette cohérence se perd en raison de leur imbrication et elles deviennent soit plates soit tumultueuses. Dans ce graphisme, on peut voir, en bas à droite, que leur aplatissement provient de la cohérence de leurs oscillations.
Fig.115. Des ensembles d'ondes parallèles de fréquence décroissante, orientées verticalement et horizontalement, présentent une situation similaire: tandis que dans la partie située en bas à gauche, les séries oscillent modérément en produisant un champ cohérent, elles commencent à se chevaucher dans la partie située en haut à droite si bien qu'elles deviennent incohérentes - créant un motif à deux dimensions.
Fig.116. On observe des séries d'ondes horizontales curvilignes de fréquence décroissante superposées à des séries verticales indentiques. Dans le coin en bas à droite, cela se lit comme un champ oscillant et par un échelonnement progressif jusqu'au coin en haut à gauche, il perd sa qualité de champ ondoyant et devient incohérent - un motif plat sans profondeur.
Fig.117. Bien qu'une simple série d'ondes cycloîdes répétitives ne signifient pas grand chose, ce qui est surprenant en soi, les superposer à des cycloîdes répétées verticalement conduit à un gêne optique. Leurs interférences les amènent à faire des saillies que l'on peut voir osciller entre le creux et le plein, la transformation se faisant quand on regarde fixement soit les composantes horizontales soit les composantes verticales. Ce n'est pas un doux balancement que l'on peut voir passer entre ses pôles opposés mais plutôt une pulsion entre une position ou son contraire, sans passage de l'une à l'autre. Cela présente une similarité avec le cube double qui peut être perçu soit en volume soit en creux , sous l'effet d'une transformation de la Gestalt, toutefois le passage de l'un à l'autre est invisible.
'---/le déplacement diagonal/rotatif.'
Au-delà du simple fait de dessiner des séries d'ondes perpendiculaires dans des
directions verticales et horizontales, l'opération suivante la plus directe consiste à
les ranger autour d'un centre, à distance égale - une simple opération qui aboutit à
d' étonnants résultats. Bien qu'il n'y ait pas de vraie interférence ici, il se produit
un mouvement circulaire permanent interne et périphérique.
Fig.118. Ondes sinusoïdales avec répétition diagonale et rotative
Fig.119. Ondes sinusoïdales de fréquence décroissante avec répétition diagonale et rotative
Fig.120. Des ondes sinusoïdales d'amplitude décroissante convergeant vers le centre en une répétition diagonale-rotative, créent, à la périphérie, des cercles en trois dimensions qui montent sur la droite et descendent sur la gauche, ayant tendance à suggérer l'action de glisser sur les vagues.
Fig.121. Des ondes cycloîdes d'amplitude décroissante, convergeant vers le centre en une répétition diagonale-rotative, créent un mouvement protubérant sur la droite qui conduit naturellement, sur la gauche, à un mouvement concave. Le cercle intérieur semble se gonfler à gauche et se contracter à droite, avec déplacement de l'ensemble, dans le sens des aiguilles d'une montre.