DEUX  PARCOURS   LINEAIRES

On examine maintenant l'action conjuguée des systèmes convergents et rectilignes pour expliquer comment les systèmes convergents laissent leur empreinte dans les lignes qui en sont issues même lorsqu'ils ont été enlevés.
'Sur une feuille de papier, en commençant par les trois plus simples systèmes linéaires (x,y,z, des coordonnées rectangulaires), tracez au hasard avec un crayon, un parcours qui utilise alternativement les directions verticales, horizontales et obliques en démarrant d'un coin de la feuille et en retournant à un autre endroit, au bord du papier tout en évitant néanmoins soigneusement le point de convergence. Un second parcours jouant à l'encontre du premier augmentera cet effet.'

 

 

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.B. Systèmes de coordonnés rectangulaires. Dessin exécuté par ordinateur.
On a découvert, en réalisant ce dessin par ordinateur, qu'un phénomène extraordinaire se produisait par lui-même - en clair que l'espace du système coordonné se courbe autour du centre de convergence - une image mathématique de l'idée d'Einstein selon laquelle l'espace se courbe autour de la matière.

 

 

 

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Fig.62. Un parcours dessiné sur un axe convergent et sur des parallèles horizontales
Un parcours continu est dessiné au hasard, dans le système convergent et le système rectiligne pour donner une impression accrue de forces centripètes entrain d'agir sur les deux. C'est plus fort, parce qu'elles sont intimement liées à ces systèmes.

 

 

 

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Fig.63. Deux parcours émergent d'un axe convergent et des parallèles verticales et horizontales

 

 

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Fig.64. Deux parcours extraits de la fig.63
Ces deux parcours extraits de leurs systèmes coordonnés donnent une impression encore plus forte, d'avoir été dirigés par la force centripète.

 

 

 

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Fig. 65. Deux parcours continus sur deux axes convergents et des parallèles horizontales
Les deux parcours continus sont construits au hasard en suivant des sections de deux systèmes convergents et des lignes parallèles pour donner une impression d'une forte attraction irrégulière.

 

 

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Fig.66. Les deux parcours extraits de la Fig .65
Les deux parcours extraits de deux systèmes convergents et parallèles, montrent une attraction vers les puissantes forces centripètes, tempérée par le passage de certaines parallèles.

 

 

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Fig.67. Deux parcours sur trois axes convergents
Deux parcours continus exécutés au hasard dans les systèmes convergents donnent une impression presque violente de forces centripètes qui ne sont pas d'accord les unes avec les autres.

 

 

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Fig.68. Les deux parcours extraits de la figure 67
Deux parcours continus extraits de leurs systèmes coordonnés donnent une violente impression de forces d'attraction compétitives, non atténuées par aucune trajectoire parallèle. Ces deux parcours continus extraits du quadrillage de trois systèmes convergents suggèrent un certain nombre de centres centripètes agissant (chacun en partie délimité par chacun) d'une manière qui conduit à une situation de chaos déterminé.


Selon les lois de la perspective, l'unique point de fuite est fait pour un seul observateur et il doit être à une place précise pour en profiter. C'est solipsistique. S'il y a plus d'observateurs, chacun, à partir de son propre point de fuite, peut profiter d'une autre point de fuite et quand il bouge, le point de fuite se déplace avec lui. c'est illustré ici avec trois points de fuite et on peut voir leur interaction. Néanmoins, cela peut être beaucoup plus sophistiqué comme montré par les diagrammes de fractals et le chaos systématique réalisés par ordinateur dans lesquels on voit une infinité de points de fuite, tous articulés les uns par rapport aux autres. C'est un interaction subtile entre tous les points de fuite en particulier avec la totalité, qui a commencé à intéresser Hayter à la fin de sa vie.

 

 

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Image n°1. Représentation par ordinateur du Chaos déterminé 1
"Nr. 22/85", ESTHETIQUE DU CHAOS, Palais de la Découverte,1989 Paris, Allemagne.
Dans cette image nous pouvons observer un grand nombre de points de fuite cependant, on peut même en voir réellement plus dans un agrandissement. On peut continuer à agrandir et à percevoir plus de points de fuite jusqu'à la limite des capacités de résolution de l'ordinateur. C'est un nombre arbitraire donné qui peut être amélioré. On ne peut, en principe, jamais atteindre le nombre final qui est un infini incalculable comme l'infini des nombres naturels.

 

 

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Image n° 2. Représentation par ordinateur du Chaos déterminé 2
"Nr. 22/85", ESTHETIQUE DU CHAOS, Palais de la Découverte,1989 Paris, Allemagne.
C'est un agrandissement de l'Image n°1, dans lequel on peut apercevoir beaucoup plus de points de fuite. Il s'agit d'un développement inachevé plutôt que d'un décompte défini.

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